SCUC, un réseau de chaleur urbain et citoyen
Un peu d'histoire
Depuis 1970 et sa création, le réseau de chauffage urbain a accompagné le développement
de la ville de Créteil :
- 1970 : raccordement du quartier de la Croix-des-Mèches, le premier doté d’un réseau de
chauffage urbain
- 1985 : forage du puits de géothermie à 1800 mètres de profondeur
- 2008 : fourniture de chaleur par l’unité de valorisation des déchets ménagers Valo’Marne (anciennement Créteil Incinération Energie)
- 2015 : installation de la pompe à chaleur géothermique
- 2018 : raccordement de l’hôpital Henri Mondor
- 2021 : raccordement au Grand Colombier
En 1997, la Ville a renouvelé sa confiance à Dalkia, par le biais d’une délégation de service public à sa filiale SCUC, la gestion et l’entretien du réseau.
Votre réseau de chaleur
Le réseau de chauffage collectif de la ville de Créteil couvre les besoins en chauffage et en eau chaude sanitaire de plus de 60 000 habitants. Il dessert de nombreux équipements (écoles, université, hôtel de ville, bâtiments tertiaires...) et une grande partie des habitations. Au total, 40 505 équivalents logements sont raccordés au réseau de chaleur.
La chaleur, transportée sous forme d'eau chaude, est distribuée à travers 300 sous-stations dans l'ensemble des logements et équipements par 50 kilomètres de canalisations qui empruntent le sous-sol des voies publiques.
Elle est produite par 16 chaufferies, une centrale de cogénération de production d'électricité et chaleur, une centrale de géothermie et la valorisation de l'usine d'incinération des déchets ménagers Valo'Marne.
Limites de prestation
La SCUC est responsable de la fourniture de chaleur et eau chaude sanitaire jusqu'aux sous-stations installées dans les bâtiments desservis.
C'est là qu'arrive l’eau chaude acheminée par le réseau primaire. La sous-station remplace une chaufferie de bâtiment : ainsi, plus de problème de combustion ni d’entretien de chaudière.
Une sous- station comprend un échangeur permet le transfert de la chaleur transportée par le réseau primaire à l’eau qui circule dans le circuit de chauffage du bâtiment (appelé réseau secondaire). C'est à ce niveau que s'arrête la prestation de service de la SCUC.
Après son passage en sous-station, l’eau repart "refroidie" puisqu’elle a livré une partie de l’énergie qu’elle transporte sous forme de chaleur. Elle revient aux unités de production où elle est à nouveau réchauffée. Ces sous-stations peuvent alimenter aussi bien un immeuble d’habitation qu’une école, un équipement public, une usine, des bureaux, un hôpital...
Une solution de chauffage économique
- Un prix attractif et stable : Les réseaux de chaleur permettent d'utiliser plusieurs sources d'énergies, notamment des énergies renouvelables ou de récupération dont les prix ne sont pas liés aux fluctuations des prix des énergies fossiles (fioul et gaz naturel).
- Une fiscalité avantageuse : Les réseaux de chaleur bénéficient d'un taux de TVA réduit à 5,5 % sur la partie combustible lorsqu'ils sont alimentés à plus de 50 % à partir d'énergies renouvelables ou de récupération.
- Des coûts maitrisés : L'utilisation rationnelle des différentes énergies utilisées sur les réseaux de chaleur permet de maîtriser les coûts.
- La garantie de la meilleure performance environnementale : Les réseaux de chaleur sont des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE). A ce titre, ils doivent respecter des règles très strictes en matière de sécurité et de suivi environnemental et font l'objet de contrôles périodiques.